Ma maison écologique - Publié le : 11/08/2021

La construction d’une maison bioclimatique et ses avantages

Maison bioclimatique vue de face bois jardin

Vous avez sûrement déjà entendu parler des maisons écologiques, des écohabitats? Ce domaine est vaste et inclut plusieurs possibilités. 

Si la maison BBC (Bâtiment basse consommation) tire bien son épingle du jeu jusqu’à présent, la maison bioclimatique, ainsi que la maison à énergie positive (BEPOS), construite selon une conception bioclimatique, ont le vent en poupe.

Quels sont les principes fondateurs de l’approche bioclimatique, quels facteurs entrent en jeu et quels sont les avantages à disposer d’une telle maison ? Découvrons tout cela avec Léa.

Les principes de conception de la maison bioclimatique

La construction d’une maison bioclimatique est un projet ambitieux. Mais pour qui veut s’investir dans le développement durable tout en réalisant des économies substantielles, c’est l’une des meilleures options.

En effet, une approche bioclimatique prend en compte les aspects environnementaux ainsi que les plans de conception de la maison en devenir. Ainsi la forme ; l’orientation, la disposition des pièces, l’isolation, la ventilation de l’habitation ; auront un impact pour une optimisation maximale du potentiel de l’habitat.

Ainsi, lorsque l’on parle de maison bioclimatique cela sous-entend :

  • Une technique de construction durable adaptée en fonction du terrain choisi, du climat et des ressources naturelles disponibles, qui fourniront à terme de l’énergie
  • Une conception appuyée par des plans ajustés au regard de l’orientation du terrain et les sols qui le composent pour une bonne surface d’accroche des fondations
  • Une simplicité de la forme du bâtiment : moins de surfaces exposées à l’air extérieur, moins de froid entrant dans la demeure
  • Une ventilation étudiée et une isolation très performante pour éviter pertes de chaleur et ponts thermiques
  • Une maximisation de la chaleur du soleil et de la terre
  • Une optimisation de la ventilation, les courants d’air sont exploités pour aérer et refroidir les pièces
  • Des matériaux de construction écologiques biosourcés (paille, chanvre, chènevotte, bois, etc.), et au maximum locaux et recyclables, afin de pourvoir Léa d’une habitation saine tout en limitant l’énergie grise
  • Une utilisation des énergies renouvelables :

o   Le solaire thermique afin de produire de l’eau chaude

o   Des pompes à chaleur géothermales pour alimenter en chauffage

o   Le solaire photovoltaïque pour l’électricité.

L’éco-habitat de Léa 

Léa dispose d’un terrain constructible dans la campagne auvergnate, près d’Egliseneuve-près-Billom et souhaite bâtir de manière pérenne son patrimoine. Un leg lui a offert l’opportunité de construire sa maison qu’elle veut grande, 170 m², et compacte. Pour cette institutrice qui consacre sa vie à l’éducation des jeunes enfants, confort et santé sont primordiaux.

Elle voudrait une maison écologique, mais elle ne sait que choisir. Une maison passive, une maison BBC (Bâtiment basse consommation), une maison positive, une maison bioclimatique…une yourte, un van -Léa n’a pas peur de l’aventure ! - bref elle est un peu perdue…

C’est lors d’un entretien avec un architecte, qui lui explique en détails les différentes options, que son choix se porte sur la maison bioclimatique, qui finalement est à la base de toutes les déclinaisons de maisons écologiques et alternatives.

L’orientation de l’habitation bioclimatique

Dans cette démarche écologique, l’orientation de l’habitation bioclimatique est primordiale, celle-ci s’effectuera en fonction du terrain à disposition. Les plans de conception seront adaptés à ses variables.

Pour Léa , cela représente un fort investissement mais la perspective d’une maison très peu friande en énergie la conforte dans son choix. D’après ses échanges avec l’architecte, elle commence à dessiner le plan de sa maison.

« Bon alors, les pièces de vie doivent être orientées sud de cette manière je récupèrerai toute la lumière et la chaleur naturelle. Ma buanderie sera située au sud-ouest, mon linge séchera bien plus vite. Et les chambres alors ? L’architecte m’a dit qu’il y avait plusieurs écoles. Mais je n’ai pas envie que les chambres soient des saunas en fin de journée. J’ai déjà eu l’expérience avec ma terrasse actuelle, orientée sud-ouest, plein soleil de 18h à 21h non merci ! Bon ce sera la zone tempérée à l’est pour la partie nuit et la salle de bain, le garage et le cellier seront placés au nord. »

Ainsi les ressources naturelles alentours pèsent dans la balance, tout comme l’orientation de la maison et le système de ventilation déployé qui assure la bonne circulation de l’air dans les différentes pièces de l’éco-habitat.

Maison bioclimatique vue de côté

L’importance de l’isolation de votre logement écologique

Léa a étudié les ouvertures de son logement écologique avec l’architecture afin de les limiter côté nord et ainsi éviter les déperditions d'isolation thermique.

Amatrice de clarté, elle désire placer de grandes baies vitrées -double ou triple vitrage- notamment dans le salon de manière à inviter le soleil durant les saisons froides et profiter de la vue sur les volcans d’Auvergne.

Léa n’oublie pas pour autant que durant les chaleurs estivales, et l’inclinaison du soleil plus haute, il lui faudra une protection efficace pour ne pas étouffer dans ses pièces de vie.

Germe alors l’idée d’une terrasse, soit directement intégrée dans les plans de construction, soit en ajout, comme l'aménagement d'une terrasse en bois, un auvent, ou bien une pergola …elle n’a pas encore arrêté son choix.

L’isolation de la maison, et son étanchéité extérieure et intérieure, devra être étudiée de manière à ne pas souffrir de déperdition énergétique. Ses recherches lui ont fait découvrir le monde des éco-matériaux…Léa s’est renseignée sur l’isolation naturelle écologique, notamment la laine de bois qui stocke la chaleur accumulée, pour ensuite la diffuser durant la nuit, a contrario des matériaux classiques.

Ainsi, pour les murs, elle utilisera des isolants naturels issus d’un mélange de coton et fibres naturelles, la toiture accueillera des panneaux sous-toiture rigides en fibres de bois pour habiller l’ensemble. Et pour entretenir ses matériaux, Léa pourra évidemment compter sur notre sélection de produits de protection murs intérieurs !

Elle est tout à fait consciente que la forme de sa maison bioclimatique aura un impact sur la surface des murs en contact avec l’air et par conséquent sur l’isolation dans son ensemble. Son isolation par l’extérieur recevra, quant à elle, des panneaux isolants en fibre de bois. Son architecte a validé les choix de Léa , qui s’en félicite.

L’architecte lui a expliqué que dans les cas où une maison n’est pas isolée, les murs extérieurs sont responsables d’une déperdition d’énergie de l’ordre de 20%, les ponts thermiques participent entre 5 et 10%, les fenêtres de 10 à 15%, le toit de 25 à 30%, etc… (source ADEME)

« Bonjour les factures d’électricité! » pense Léa , et à raison ! C’est pour cela qu’il faut absolument limiter au maximum les surfaces en contact avec l’air extérieur et utiliser des matériaux naturels isolants adéquats.

Végétaliser les extérieurs de l’habitat bioclimatique

Pour une plus grande efficacité de son habitat bioclimatique, Léa va planter des arbres. Mais pas n’importe lesquels, elle privilégiera des essences à feuillages caduques (qui perdent leurs feuilles durant une partie de l’année) - ceux-ci constitueront :

  • Une protection contre le vent, minimisant le froid qui entrerait dans son intérieur.
  • Un atout avec le soleil hivernal, dont les rayons doux de l’hiver seront transformés en chaleur.

Maison bioclimatique vue de face avec neige

Léa en a bien conscience et sait déjà qu’elle achètera de grands cyprès ! Elle pense également à habiller son toit d’un substrat végétalisé pour lui assurer un confort acoustique optimal.

Les avantages de la maison bioclimatique

Léa a fait le pari de construire une maison bioclimatique et cette dernière le lui rend bien. Grâce à ce projet, notre héroïne dispose de :

  • Une maison économique : certes la construction coûte un peu plus chère mais les économies énergétiques, électricité et chauffage, réalisées dans un second temps amortiront très vite la mise de départ. Grâce à la revente de 4 197 kWh d’électricité photovoltaïque à EDF, la facture énergétique de Michele s’élève à 70€/an ! (source ADEME)
  • Un habitat écologique où tout, de la conception à la réalisation en passant par les matériaux naturels, a été pensé de manière à réduire son impact sur l’environnement. La maison de Léa n’émet en effet que 0.47 tonne de CO2 par an lorsque que la mesure pour un logement conventionnel, de surface identique, est de 3.10. (source ADEME)
  •  Une maison saine, quasi-absence de produits et matériaux polluants, constituant un bénéfice incontestable sur la santé, baisse des troubles respiratoires et cardiaques, de ses occupants et leur bien-être
  • Une habitation où le soleil règne en maître, grâce à l’orientation de la demeure et aux baies vitrées judicieusement placées dans les pièces de vie. Ce qui réduit considérablement les dépenses en chauffage
  • Une demeure de qualité, où l’excellence des savoir-faire locaux a contribué à la valeur du bien final. La maison bioclimatique sera plus valorisée sur le marché immobilier que les maisons traditionnelles en cas de revente.

Notre héroïne a drastiquement réduit la pollution engendrée par son habitat et réalise des économies d’énergie substantielles.

En effet, toutes les variables climatiques, terrestres et renouvelables ont été étudiées jusque dans les moindres détails.

Pour une approche plus durable de la construction, la conception bioclimatique vous apportera un confort de vie considérable et préservera votre santé tout en favorisant l’utilisation raisonnée des ressources. 

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